Comment obtenir un prêt immobilier en tant qu’auto-entrepreneur ? Guide et conseils (2025)
Obtenir un prêt immobilier en tant qu’auto-entrepreneur : mission impossible ? Pas vraiment.
Aujourd’hui, plus de 80 % des banques exigent 2 à 3 ans d’activité et un apport solide, mais il existe des stratégies et des astuces pour convaincre même sans CDI.
Quels sont les différents types de crédits accessibles aux auto-entrepreneurs ? Comment bâtir un dossier qui fait la différence malgré des revenus irréguliers ? Découvrez toutes les clés pour faire de votre projet immobilier une réalité… sans fiche de paie ni compromis sur vos ambitions !
Le Guide Gratuit Auto-Entrepreneur 2025
Nos experts ont condensé les informations essentielles à retenir sur le régime auto-entrepreneur dans ce guide PDF gratuit de plus de 20 pages : les démarches de création, les différentes charges, les obligations comptables, les plafonds, etc.
Sommaire
Les spécificités de l’emprunt immobilier quand on est auto-entrepreneur
Les règles pour obtenir un prêt immobilier en tant qu’auto-entrepreneur ne sont pas les mêmes que celles des salariés. Même si les banques sont aujourd’hui plus attentives à l’essor du travail indépendant, elles appliquent toujours une grille de lecture plus stricte aux profils d’auto-entrepreneurs.
Pourquoi ? Parce que votre stabilité financière leur semble, a priori, plus difficile à évaluer. Pourtant, comprendre ces spécificités est la première clé pour transformer votre « dossier atypique » en véritable force.
Les principales différences face aux banques
Des revenus jugés moins stables
Contrairement à un salarié en CDI, vos revenus fluctuent : saisonnalité, missions, chiffre d’affaires variable… Les banques cherchent donc à s’assurer de la pérennité de votre activité, pas seulement du montant de vos entrées d’argent.
Une liste de documents à fournir plus conséquente pour prouver la stabilité de votre situation
Un salarié présente trois fiches de paie et un avis d’imposition. L’auto-entrepreneur doit prouver la solidité de son activité avec :
- Les trois dernières déclarations fiscales annuelles,
- Les attestations URSSAF,
- Un relevé complet du chiffre d’affaires,
- Les relevés du compte bancaire dédié à l’auto-entreprise,
- Des preuves de régularité (absence d’impayés, stabilité des versements…).
Pour rassurer la banque, une attestation d’expert-comptable en plus peut être utile !
L’ancienneté, un critère fondamental
La majorité des banques exigent deux à trois ans d’activité continue pour évaluer la constance de vos revenus et la viabilité de votre projet entrepreneurial. Un débutant sera, sauf exception, écarté d’office.
L’apport personnel : plus qu’un « bonus », un gage de sérieux
Pour un auto-entrepreneur, disposer d’un apport d’au moins 10 % du montant du bien (hors frais) rassure la banque sur votre capacité à gérer vos finances et à épargner malgré les fluctuations de revenus.
Calcul du taux d’endettement : une méthode spécifique
La règle des 35% maximum s’applique, mais le calcul est fait sur la base de votre revenu imposable, pas sur le chiffre d’affaires brut.
Attention, en auto-entreprise, votre revenu imposable est calculé en appliquant un abattement forfaitaire sur votre CA, de 71%, 50% ou 34% selon votre catégorie d’activité.
Fournir une attestation d’expert-comptable peut permettre de prouver à la banque que votre revenu disponible est supérieur au revenu imposable calculé forfaitairement (et donc augmenter votre capacité d’emprunt).
Les idées reçues sur l’accès au crédit quand on est indépendant
Voyons quelles sont les idées reçues sur l’accès à l’emprunt immobilier pour les indépendants et si elles sont toutes vraies…
« C’est mission impossible… les banques ne prêtent pas aux auto-entrepreneurs. »
C’est faux (à condition de bien préparer le projet et le dossier). Ce n’est pas la nature de votre statut qui bloque, mais votre capacité à rassurer sur la durée et la régularité de votre activité.
« Il faut gagner beaucoup… »
Hé bien, pas forcément ! Une fois encore, c’est la stabilité et la régularité de vos revenus qui vont rassurer les banques. Une activité modeste mais stable, bien gérée et documentée, avec une comptabilité bien à jour, peut convaincre plus sûrement qu’un chiffre d’affaires élevé mais erratique.
« Le dossier prend plus de temps »
Cette fois-ci, c’est vrai. Monter un dossier de prêt immobilier, quand on est auto-entrepreneur, demande plus de temps. Et l’étude de ce dossier aussi.
La constitution du dossier demande rigueur et organisation : chaque justificatif compte pour bâtir la confiance. Et pour l’étude de votre dossier, il passera souvent entre les mains d’un conseiller pro (en plus de votre conseiller habituel), ce qui peut donc rallonger les délais de réponse de la banque.
Quels sont les prêts immobiliers accessibles aux auto-entrepreneurs ? Panorama complet des solutions en 2025
En tant qu’auto-entrepreneur, vous avez peut-être l’impression d’être exclu des dispositifs de financement pour l’achat d’un bien immobilier…
Pourtant, avec un dossier bien ficelé et préparé, il existe aujourd’hui une grande diversité de prêts adaptés aux travailleurs indépendants. Que vous visiez une résidence principale ou un investissement, vous pouvez combiner plusieurs solutions pour bâtir un plan de financement sur mesure.
Les prêts aidés et réglementés
Le prêt d’accession sociale (PAS)
Destiné aux profils modestes, le prêt d’accession sociale vous permet de financer jusqu’à 100 % de votre achat ou de vos travaux (hors frais de notaire).
- Conditions : plafonds de ressources, usage exclusif pour la résidence principale (au moins 8 mois/an), pas de cumul avec un prêt immobilier classique.
- Avantages : taux plafonnés, frais réduits, droit à l’APL, possibilité d’adapter le logement (handicap…).
- Inconvénients : ressources limitées, frais annexes à prévoir, cadre administratif strict, usage interdit en locatif.
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ)
Le PTZ est un crédit sans intérêts, idéal pour compléter un prêt principal si vous achetez votre première résidence principale.
- Conditions : primo-accédant, plafonds de ressources, bien neuf ou ancien avec gros travaux.
- Avantages : pas d’intérêts ni de frais de dossier, différé de remboursement, facilite l’accession.
- Inconvénients : montant limité, financement partiel, réglementation changeante (en 2025, restriction sur les maisons neuves).
Pour tout savoir le prêt à taux zéro, consultez le site des services publics.
Le prêt conventionné
Accessible sans condition de ressources, le prêt conventionné finance l’achat, la construction ou la rénovation de votre résidence principale exclusivement.
- Conditions : accord d’un établissement partenaire, usage résidence principale uniquement.
- Avantages : financement possible sans apport, taux plafonné, ouvre droit à l’APL.
- Inconvénients : taux parfois moins compétitifs, non cumulable avec le PAS.
Le prêt action logement
Ce prêt à taux préférentiel (souvent < 1,5 %) est réservé aux salariés du privé (ou indépendants employant un salarié).
- Conditions : emploi dans une entreprise privée de +10 salariés, résidence principale, plafonds de ressources.
- Avantages : taux avantageux, montant jusqu’à 40 000 €.
- Inconvénients : montant limité, nécessité de passer par l’employeur ou l’organisme collecteur.
Ce prêt ne peut donc pas être sollicité directement par un auto-entrepreneur qui n’est pas salarié à côté, ou dont le ou la conjoint(e) n’est pas salarié(e) non plus.
Le prêt épargne logement
Ce prêt repose sur une épargne préalable via un Plan d’Épargne Logement (PEL) ou un Compte Épargne Logement (CEL) ouvert depuis au moins 4 ans.
- Conditions : respect du plafond d’emprunt (jusqu’à 92 000 €).
- Avantages : taux connu à l’avance, prime d’État possible.
- Inconvénients : montant dépendant de l’épargne, attente avant éligibilité.
Selon l’année d’ouverture de votre PEL, les taux d’intérêts varient entre 2,2% et 4,2%. C’est la même chose si vous avez un CEL, les taux varient selon la période au cours de laquelle vous avez épargné sur votre CEL.
Les prêts bancaires classiques
Le prêt amortissable (classique)
Il s’agit du type de crédit immobilier le plus courant autant pour les auto-entrepreneurs que pour les autres profils : mensualités fixes, remboursement progressif du capital et des intérêts, possibilité d’avoir un différé les premiers mois.
- Conditions : apport personnel recommandé, taux d’endettement ≤ 35 %, stabilité de revenus.
- Avantages : visibilité, large choix de banques.
- Inconvénients : intérêts élevés sur la durée, accès plus difficile pour revenus fluctuants.
Le prêt « in fine »
Vous ne payez que les intérêts pendant la durée du prêt, le capital est remboursé à l’échéance via une épargne constituée (ex. assurance-vie).
- Conditions : épargne solide, souvent réservé à l’investissement locatif.
- Avantages : optimisation fiscale possible, mensualités faibles.
- Inconvénients : capital à rembourser en une fois, coût total plus élevé.
Le prêt relais
Ce type de crédit immobilier permet d’acheter un nouveau bien avant de vendre l’ancien. C’est une solution utile en cas de déménagement par exemple.
- Conditions : capacité à supporter deux crédits temporairement, durée ≤ 2 ans.
- Avantages : flexibilité.
- Inconvénients : risque si la vente tarde, double charge possible.
Enfin, il existe également des solutions alternatives et innovantes, souvent méconnues, que les auto-entrepreneurs peuvent solliciter pour financer l’achat d’un bien immobilier.
Les alternatives et solutions innovantes pour financer un achat immobilier en tant qu’indépendant
Le leasing immobilier
Le leasing immobilier, aussi appelé « location avec option d’achat » ou « leasing résidentiel », permet à un particulier d’occuper un logement en tant que locataire, avec la possibilité de devenir propriétaire à l’issue d’une période déterminée.
- Fonctionnement : vous signez un contrat avec une société spécialisée ; une partie de votre loyer peut être déduite du prix d’achat final si vous levez l’option.
- Avantages : souplesse d’accès (moins d’apport initial), possibilité de tester le bien avant achat, idéal pour ceux qui veulent se constituer un apport progressif.
- Limites : loyer souvent supérieur à une location classique, conditions d’option à bien vérifier.
La location-accession
La location-accession (ou PSLA : Prêt Social Location-Accession) est un dispositif encadré par l’État, différent du leasing privé.
- Fonctionnement : une première phase de location (période d’essai) ; à la fin de cette période, vous pouvez acheter le bien à un prix convenu à l’avance.
- Avantages : sécurité du parcours (vous n’êtes pas obligé d’acheter à l’issue), TVA réduite, possible aide de l’État ou des collectivités, priorité pour les primo-accédants sous conditions de ressources.
- Limites : offre limitée, conditions d’éligibilité à vérifier (plafond de ressources, résidence principale).
Le bail réel solidaire (BRS)
Le bail réel solidaire est un dispositif d’accession sociale à la propriété, créé pour dissocier le foncier du bâti :
- Fonctionnement : vous achetez uniquement la construction, le terrain reste la propriété d’un organisme foncier solidaire ; vous payez une redevance modique pour le terrain.
- Avantages : prix d’achat nettement réduit, stabilité du logement, protection contre la spéculation (revente encadrée).
- Limites : logement soumis à des plafonds de ressources, obligation d’en faire sa résidence principale, conditions strictes à la revente.
Le leasing immobilier, la location-accession et le bail réel solidaire ouvrent de nouvelles voies vers la propriété, particulièrement adaptées aux primo-accédants ou aux ménages modestes. Chacune de ces solutions présente ses spécificités : renseignez-vous sur les critères d’éligibilité et les implications avant de vous lancer.
ⓘ À retenir :
L’accès à ces prêts exige un dossier précis, démontrant la stabilité de votre activité et votre capacité d’épargne. Pensez également à cumuler plusieurs dispositifs pour maximiser votre budget et alléger le coût du crédit. Enfin, n’hésitez pas à vous faire accompagner (courtier, expert-comptable) pour choisir la formule la plus adaptée à votre projet et à votre situation d’auto-entrepreneur.

Comment constituer un dossier solide et maximiser ses chances d’obtenir un prêt immobilier en tant qu’auto-entrepreneur ?
Obtenir un crédit immobilier sans fiche de paie ni CDI, c’est possible… mais la clé du succès, c’est un dossier irréprochable. Pour un auto-entrepreneur, chaque document compte et chaque détail peut faire la différence auprès des banques.
Avoir une ancienneté suffisante et prouver la stabilité de votre activité
Inutile d’aller voir un banquier si vous venez tout juste de créer votre micro-entreprise et que vous n’avez aucune autre source de revenus.
Pour maximiser vos chances :
- Attendez d’avoir une ancienneté suffisante : au moins 2 à 3 ans d’activité, idéalement plus.
- Prouvez la stabilité de votre activité : revenus réguliers et progressifs (la banque déteste l’instabilité).
- Constituez une épargne : une gestion saine de vos comptes et une petite épargne personnelle sont des signaux rassurants.
- Appuyez votre dossier avec certains documents utiles : vos trois dernières déclarations fiscales, attestations URSSAF, relevés de chiffre d’affaires, attestation d’expert-comptable si possible.
Valorisez tout contrat récurrent, la fidélité de vos clients, et montrez que vous anticipez les aléas (gestion de trésorerie, saisonnalité…). Même si votre activité n’est pas linéaire, démontrez votre professionnalisme et votre vision à long terme.
Soigner la présentation financière de votre activité
La qualité de votre dossier financier fait toute la différence auprès des banques. Pour convaincre, misez sur la clarté, la transparence et la rigueur.
Vous devrez tout d’abord être en mesure de justifier la stabilité de vos revenus :
- Rassemblez vos derniers avis d’imposition et démontrez l’évolution positive de votre chiffre d’affaires au cours des dernières années.
- Valorisez votre capacité d’épargne, même modeste : une gestion prudente rassure les prêteurs.
- Préparez un prévisionnel réaliste : montrez que votre activité ne dépend pas d’un seul client ni de revenus exceptionnels. La diversité et la régularité comptent plus que des « coups » ponctuels.
Pour maximiser vos chances, prouvez aussi votre sérieux administratif :
- Présentez des déclarations fiscales et sociales à jour.
- Assurez-vous que toutes vos cotisations (URSSAF, retraite, impôts) sont réglées dans les délais.
- Fournissez des relevés bancaires « propres » : évitez les découverts récurrents, justifiez toute opération inhabituelle, montrez une gestion saine et professionnelle.
ℹ️ À retenir : Un dossier bien préparé, qui met en avant stabilité, prévoyance et sérieux, maximise vos chances d’obtenir un financement et donne confiance à votre interlocuteur bancaire.
Renforcer son dossier avec un apport solide et des garanties
Les banques valorisent les porteurs de projet qui savent s’engager financièrement et présentent un dossier transparent et sécurisé.
- Constituez un apport personnel conséquent :
- Un apport de 10 % à 20 % du coût total du projet est généralement requis, mais plus vous apportez, plus vous rassurez le banquier.
- Même un montant modeste, issu de vos économies personnelles ou de l’activité, démontre votre capacité à épargner et à gérer vos finances.
- Justifiez toujours l’origine des fonds : transparence et traçabilité sont incontournables.
- Soyez clair sur vos charges et dettes :
- Fournissez un état précis de vos crédits en cours, loyers, pensions ou autres engagements financiers.
- La banque recalculera votre taux d’endettement sur la base de vos revenus nets après charges sociales et fiscales. Préparez tous les justificatifs nécessaires.
- Si possible, fournissez une attestation d’expert-comptable pour faire apparaître le revenu net réellement disponible généré avec votre micro-entreprise.
- Proposez des garanties adaptées et rassurantes :
- Assurances emprunteur, caution, hypothèque sur un bien, ou nantissement d’un produit d’épargne : proposez des garanties qui sécurisent le prêt, sans surestimer vos capacités.
- Une bonne couverture rassure la banque et augmente vos chances d’obtenir un accord rapide.
ℹ️ À retenir : Plus votre dossier est solide, transparent et sécurisé, plus vous inspirez confiance au prêteur. Anticipez les questions sur l’origine de l’apport, la gestion de vos dettes et la solidité de vos garanties pour maximiser vos chances d’obtenir le financement.
Anticiper et répondre aux objections des banques
Même les meilleurs dossiers peuvent soulever des questions : préparez-vous à rassurer votre banquier et à transformer chaque faiblesse potentielle en atout de sérieux.
- Préparez une argumentation solide et honnête :
- Listez en amont les points faibles ou atypiques de votre dossier (chiffre d’affaires irrégulier, année difficile, manque d’apport…).
- Préparez des explications claires et chiffrées pour chaque point : joignez, si besoin, un courrier explicatif ou des tableaux récapitulatifs.
- N’hésitez pas à proposer des solutions ou des pistes d’amélioration (nouvelles missions signées, diversification à venir, évolution positive sur les derniers mois…).
- Mettez en avant la gestion saine et professionnelle de votre activité :
- Présentez des relevés bancaires propres (pas de découverts récurrents), des comptes bien tenus, et des déclarations à jour.
- Privilégiez l’utilisation d’un compte bancaire dédié à votre micro-entreprise : cela facilite la lecture du dossier et rassure sur votre gestion.
- Si possible, faites valider votre dossier par un expert-comptable : son attestation donne du poids à votre argumentation et crédibilise votre démarche.
ℹ️ À retenir : Un dialogue transparent et proactif avec la banque montre votre sérieux. Chaque objection anticipée, expliquée et accompagnée de solutions renforce votre crédibilité et vos chances d’obtenir un financement.
Se faire accompagner par un professionnel
En passant par un professionnel, vous éviterez les erreurs et vous donnerez du poids à votre dossier.
- Sollicitez un courtier :
- Les courtiers connaissent bien les banques : ils savent lesquelles sont les plus à même de vous accorder un prêt.
- Il valorisera votre dossier et négociera les meilleures conditions (taux, garanties, etc.) en faisant jouer la concurrence entre les différentes banques.
- Évitez les refus en chaîne :
- Un dossier mal préparer ou envoyer à trop d’établissements peut dégrader votre scoring bancaire et compromettre vos démarches.
- En passant par un courtier, celui-ci ciblera les banques pertinentes : vous gagnez du temps et évitez les refus successifs.
ℹ️ À retenir : Même si recourir à un courtier représente un certain coût, la plus grande chance d’obtenir un accord ainsi que les conditions plus avantageuses obtenues en valent largement la chandelle.
ⓘ À retenir :
Un dossier solide, c’est de l’ancienneté, de la transparence, des documents impeccables et un apport. Montrez-vous proactif, rigoureux et prêt à argumenter chaque aspect de votre parcours d’auto-entrepreneur. Enfin, en étant accompagné par un pro, vos chances d’obtenir un prêt immobilier avec des conditions intéressantes augmentent considérablement.

Taux immobiliers en 2025 : ce qu’il faut savoir pour les auto-entrepreneurs
En 2025, le marché du crédit immobilier se stabilise : sur 20 à 25 ans, les taux oscillent entre 3% et 3,5%, avec de possibles offres à moins de 3% pour les meilleurs dossiers. Pour un auto-entrepreneur, obtenir un taux compétitif reste possible. Voici quelques conseils pour y parvenir.
Ce qui influence le taux d’un crédit immobilier pour un auto-entrepreneur
Plusieurs éléments influent directement sur le taux de votre prêt :
- La durée de l’emprunt : plus vous empruntez sur une longue période, moins les taux seront avantageux.
- L’ancienneté et la stabilité de votre activité : plus votre activité sera ancienne et stable (et donc jugée comme pérenne), plus vous aurez des taux attractifs.
- Le montant de l’apport personnel : à minima 10% du prix du bien, et au-delà de 20% pour pouvoir mieux négocier le taux d’intérêt.
- Le taux d’endettement : plus votre taux d’endettement sera faible, plus vous pourrez négocier le taux.
Bien évidemment, la qualité de votre dossier (documents à jour, pas de découverts bancaires ni de dettes, aucun emprunt en cours, bonne gestion de trésorerie, etc.) ainsi que les garanties supplémentaires apportées (hypothèque, caution, assurance emprunteur, etc.) entreront aussi en compte pour négocier le meilleur taux d’intérêt possible.
Comment bien négocier sont prêt immobilier en tant qu’auto-entrepreneur ?
Voici comment négocier au mieux les conditions de votre emprunt immobilier :
- Comparez les banques : en comparant plusieurs banques, vous pourrez faire jouer la concurrence et obtenir un taux plus intéressant, jusqu’à -0,5 à -1% d’une banque à l’autre. C’est aussi là que le courtier peut jouer un rôle clé.
- Soignez votre argumentaire : mettez en avant l’évolution de votre CA, la régularité de vos revenus et votre gestion saine.
- Négociez chaque ligne : taux, frais de dossier, assurance emprunteur et garanties sont tous ouverts à discussion. Ne vous focalisez pas sur le taux !
- Privilégiez un taux fixe : au regard des nombreuses crises et incertitudes ces dernières années, les prêts à taux variables sont très fortement déconseillés.
Attention à ne pas commettre certaines erreurs :
Se précipiter sur la première offre : analysez bien le TAEG et les frais annexes et comparez bien l’ensemble des conditions avec à minima 2 propositions (idéalement 3).
Se focaliser uniquement sur le taux : négociez l’ensemble des coûts du crédit, et notamment l’assurance emprunteur qui peut souvent être bien négociée pour réduire le coût total de l’emprunt.
ℹ️ À retenir : en suivant ces conseils et avec un dossier bien ficelé, un auto-entrepreneur peut tout à fait négocier les conditions de son prêt immobilier et obtenir un taux très compétitif.
Nos conseils pour obtenir votre prêt immobilier auto-entrepreneur
Même si obtenir un prêt immobilier peut être plus compliqué pour un auto-entrepreneur, ce n’est pas impossible. Voici un récapitulatif de nos meilleurs conseils pour décrocher votre crédit immobilier aux meilleures conditions en tant qu’indépendant :
- Anticipez : Préparez votre projet immobilier en amont, commencez à constituer votre apport dès que possible, et faites évoluer votre dossier tous les 6 à 12 mois.
- Soyez transparent : toute fluctuation ou difficulté doit être justifiée et expliquée, pas cachée.
- Restez ouvert à toutes les solutions : plusieurs dispositifs peuvent se cumuler pour construire le meilleur montage financier.
- Entourez-vous d’experts : courtier, expert-comptable… Chaque accompagnement peut faire la différence.
- Gardez confiance : le parcours peut sembler exigeant, mais de plus en plus d’auto-entrepreneurs deviennent propriétaires chaque année.
Bien sûr, en empruntant avec un(e) conjoint(e), cela facilitera aussi vos chances d’obtenir un prêt bancaire.
FAQ : Prêt immobilier auto-entrepreneur – réponses aux questions fréquentes
Est-il plus difficile d'obtenir un prêt immobilier pour un auto-entrepreneur que pour un salarié ?
Pas forcément : avec au moins 2 à 3 ans d’activité stable, un apport personnel supérieur à 10% du prix d'achat et un dossier bien préparé, vous avez toutes vos chances. Les banques peuvent toutefois vous demander davantage de documents pour prouver votre capacité de remboursement du prêt.
Quels justificatifs un auto-entrepreneur doit-il fournir pour obtenir un prêt immobilier ?
Les trois derniers avis d’imposition, les attestations de déclarations URSSAF, les attestations fiscales annuelles, les relevés bancaires, le livre de recettes et, idéalement, une attestation d’expert-comptable faisant apparaître le revenu réellement disponible.
Dois-je passer par un courtier pour obtenir mon prêt immobilier auto-entrepreneur ?
C’est vivement conseillé pour maximiser vos chances. Le courtier sait à quelles banques présenter votre dossier et négocie les meilleures conditions, ce qui augmente vos chances d’acceptation.
Peut-on cumuler plusieurs types de prêts pour acheter un bien ?
Oui, il est courant d’associer différents prêts pour optimiser votre financement, sous réserve d’éligibilité à chaque dispositif. Par exemple, un prêt à taux zéro (PTZ) vient souvent compléter un prêt immobilier classique si les critères pour en bénéficier sont bien remplis.
Quelles sont les erreurs à éviter à tout prix pour obtenir un prêt immobilier auto-entrepreneur ?
Évitez de présenter un dossier incomplet ou des justificatifs non à jour, et pensez à inclure tous les frais annexes dans votre plan de financement. Ne vous précipitez pas sur la première offre venue : comparez attentivement toutes les conditions auprès de plusieurs banques, y compris l’assurance emprunteur. Enfin, veillez à éviter tout impayé ou découvert dans les mois précédant votre demande de crédit : la gestion de vos comptes compte autant que la qualité de votre dossier.
Conclusion
Devenir propriétaire en tant qu’auto-entrepreneur n’est plus un rêve inaccessible en 2025, à condition de bien préparer son projet. Un dossier solide, une gestion financière exemplaire, et une démarche structurée sont les véritables clés du succès. En restant rigoureux, patient et bien accompagné, chaque indépendant peut optimiser ses chances d’obtenir un financement et concrétiser sereinement son projet immobilier.
L’essentiel : anticipez, ne laisser rien au hasard et osez défendre votre profil… car aujourd’hui, les banques savent reconnaître la valeur d’un dossier bien construit, même en dehors des sentiers battus !
Bonjour,
Je suis auto entrepreneur depuis peu de temps.
Je souhaite faire l’acquisition d’un bien immobilier sur 25 ans avec ma compagne en CDI.
Le projet s’élève à 127.000 euros hors frais de notaire.
Je n’ai pas d’apport, je n’ai pas de travaux de rénovation importants à prévoir.
Est-ce possible d’obtenir un prêt immobilier à moins de 38 % ?
Bonjour,
Le mieux reste de faire plusieurs demandes de prêt auprès de différentes banques. Vous pouvez également vous rapprocher d’un courtier en prêt immobilier pour obtenir plus facilement un prêt.
Bien à vous.
Bonjour,
Quelles ont les banques qui acceptent le plus fréquemment le profil d’auto entrepreneur?
Bonjour,
En général, les banques en ligne et néobanques acceptent plus facilement les auto-entrepreneurs. Vous trouverez différentes offres adaptées ici : compte bancaire auto-entrepreneur.
Bien à vous.
bonjour , puis je obtenir un crédit immobilier et achat de machine de menuiserie sachant qu’il il y’a une habitation sur place donc aucune autre dépense que celle du credit .
je souhaite mettre 10.000 euros comme capital et emprunté 70.000 euros sur 10 ans
puis je mettre le bien immobilier en hypothèque pour avoir le crédit ???? merci
Bonjour,
Votre question est très spécifique et nous n’avons malheureusement pas la réponse. Rapprochez-vous d’une banque pour obtenir ce genre d’informations.
Bien à vous.
Bonjour
Je cumule une retraite de l’Etat ave une activité de mandataire immobilier et je ne trouve pas de banque qui accepte de me preter pour un achat immobilier ?????
Y a-t-il une solution ????
merci
Bonjour,
Si vous avez des difficultés à trouver une banque, vous pouvez peut-être faire appel à un courtier. En général, ils sont mieux armés pour négocier avec les banques.
Belle journée,
Bien à vous.