Auto-entrepreneur en informatique : le Guide Complet

Si vous êtes passionné d’informatique et que vous envisagez de devenir auto-entrepreneur dans ce domaine, vous serez ravi d’apprendre que l’auto-entreprise est parfaitement adaptée à votre projet dans l’informatique. Cependant, avant de vous lancer dans la création de votre auto-entreprise en informatique, il est essentiel de comprendre la réglementation entourant chacune des activités afin de déterminer si cette forme juridique vous convient. Ne vous inquiétez pas, nous allons tout vous expliquer en détail !

Les infos essentielles à retenir sur l’auto-entrepreneur en informatique

En quoi consiste l’activité d’auto-entrepreneur en informatique ?

Voici les informations principales de cette activité d’informatique : les qualités requises, les raisons d’opter pour le statut auto-entrepreneur, la loi applicable et enfin les différentes charges d’une micro-entreprise.

Qu’est-ce qu’une auto-entreprise en informatique ?

Lorsqu’on parle d’une auto-entreprise en informatique, il s’agit d’un prestataire de services qui propose une gamme de prestations diverses. Ces services comprennent notamment le dépannage informatique, la réparation et le remplacement de matériel ou d’outils informatiques. Ils incluent également la formation et le conseil pour expliquer le fonctionnement des matériels et des logiciels professionnels ou non professionnels, dans le cadre des services à la personne. De plus, l’auto-entrepreneur peut se livrer à la vente de matériel informatique, tels que des processeurs ou des écrans, ainsi qu’à des activités de support technique comme l’installation de logiciels et les mises à jour.

Il est possible de choisir une ou plusieurs de ces activités en fonction de ses compétences et de ses préférences. Et ces prestations peuvent être réalisées aussi bien chez des particuliers que chez des professionnels, que ce soit sur place ou à distance.

Il convient de noter que si vous travaillez principalement avec des clients professionnels, vous ne pourrez pas vous inscrire en tant qu’entreprise de services à la personne (SAP). Pour bénéficier de cette appellation, il est nécessaire d’avoir une clientèle composée à 100% de particuliers. Sans cela, vos clients particuliers ne pourront pas profiter des avantages fiscaux offerts par le statut de service à la personne.

Comme vous pouvez le constater, en lançant une micro-entreprise dans le domaine de l’informatique, vous serez amené à effectuer des missions variées. Votre rémunération sera variable en fonction des activités que vous exercerez et de votre niveau d’expertise. En général, le tarif horaire se situe entre 15 € et 80 €.

Quelles sont les qualités nécessaires pour démarrer en informatique ?

Pour démarrer votre auto-entreprise en informatique, plusieurs qualités sont nécessaires. 

Tout d’abord, il est essentiel d’être à l’aise avec l’outil informatique. Cela implique de maîtriser les techniques de base de dépannage informatique, ainsi que la capacité à utiliser, monter et démonter un ordinateur ou divers périphériques. De plus, il est important d’avoir des connaissances de base en matière de logiciels et de l’utilisation d’Internet. Il est également crucial de rester constamment informé des dernières avancées technologiques, car ce domaine évolue rapidement et requiert une expertise technique.

Cependant, ces compétences techniques ne suffisent pas à garantir le succès. Vous devrez également faire preuve de réactivité, de disponibilité et de patience. Certains de vos clients seront novices en informatique, il sera donc nécessaire de prendre le temps de comprendre précisément la source de leurs problèmes. De plus, vous serez souvent amené à conseiller vos clients sur le choix du matériel adapté ou à leur proposer des alternatives aux outils qu’ils utilisent déjà.

Enfin, la minutie et la précision sont des qualités indispensables. Que ce soit lors du montage, du démontage ou du nettoyage du matériel, il est primordial de travailler avec délicatesse pour éviter toute casse ou dommage.

Le statut auto-entrepreneur en informatique est-il adapté à votre projet ?

La majorité des personnes qui se lancent dans le domaine de l’informatique optent pour le statut d’auto-entrepreneur. Ce choix est largement plébiscité en raison de la simplicité et de la flexibilité qu’il offre.

Tout d’abord, devenir auto-entrepreneur en informatique est moins complexe que créer une société. Les formalités auprès du Centre de Formalités des Entreprises sont simplifiées, sans nécessité de dépôt de capital, de rédaction de statuts juridiques ou d’annonces légales. Cependant, il est important de souligner que l’auto-entreprise reste une véritable entreprise, avec ses obligations et sa fiscalité. Des erreurs dans la déclaration de votre activité ou des options mal choisies peuvent entraîner des charges plus élevées que prévu. Pour éviter ces erreurs coûteuses, il est recommandé de se faire accompagner par un spécialiste de la création d’auto-entreprise.

En ce qui concerne la gestion, les obligations comptables sont moins contraignantes en tant qu’auto-entrepreneur en informatique. Pas besoin de produire un bilan comptable chaque année, ce qui vous dispense de recourir aux services d’un expert-comptable. Du point de vue des charges, l’un des avantages de l’auto-entreprise est que si votre chiffre d’affaires est nul, vous n’aurez pas de cotisations sociales à payer, car elles sont calculées en pourcentage du chiffre d’affaires.

Il est également possible de cumuler le statut d’auto-entrepreneur avec celui de salarié, sauf dans certains cas particuliers où une autorisation de votre supérieur hiérarchique peut être nécessaire (exemple : fonctionnaires). Les demandeurs d’emploi qui souhaitent se lancer en auto-entreprise peuvent également bénéficier de ce cumul.

Enfin, en tant qu’auto-entrepreneur en service informatique, vous pouvez encaisser un chiffre d’affaires annuel maximum de 77 700 € HT. De plus, si vous vendez du matériel informatique à vos clients, vous pouvez ajouter un plafond d’achat-revente de 188 700 € HT par an. Ces limites de chiffre d’affaires sont généralement suffisantes pour un auto-entrepreneur en informatique.

Au regard de ces différents éléments, le statut d’auto-entrepreneur se présente comme une excellente option juridique pour se lancer dans le domaine de l’informatique.

La réglementation applicable à l’auto-entrepreneur en informatique : ce que vous devez savoir

Avant de vous lancer dans la création de votre auto-entreprise en informatique, il est essentiel d’analyser la réglementation qui s’applique à cette activité. L’objectif est de comprendre en détail les aspects légaux de votre future entreprise.

Est-il nécessaire d’avoir un diplôme pour devenir auto-entrepreneur en informatique ?

La création d’une auto-entreprise en informatique ne requiert pas de diplôme spécifique ni de qualification particulière. Il s’agit d’une profession non réglementée, ce qui signifie que toute personne ayant des compétences en informatique peut se lancer dans cette activité.

Il est toutefois important de noter que le Stage de Préparation à l’Installation (SPI) n’est plus obligatoire pour créer une auto-entreprise artisanale. Cependant, il est fortement recommandé de se préparer correctement à la gestion d’une auto-entreprise.

Quelles activités peut-on exercer en tant qu’auto-entrepreneur en informatique ?

Lorsque vous créez une auto-entreprise dans le domaine de l’informatique, vous pouvez exercer les activités suivantes :

• Dépannage informatique
• Formation et conseil
• Vente de matériel informatique
• Support technique

Il est important de souligner que vous pouvez travailler aussi bien avec des professionnels qu’avec des particuliers en tant qu’auto-entrepreneur informatique.

Cependant, si vous souhaitez bénéficier du statut de “service à la personne” (SAP) et permettre à vos clients de bénéficier du crédit d’impôt de 50%, vous devez exercer uniquement les activités suivantes :

• Livraison de matériel informatique chez les particuliers
• Installation et mise en service d’outils informatiques chez les particuliers
• Maintenance logicielle chez les particuliers

Les équipements informatiques concernés incluent les ordinateurs, les tablettes, les smartphones, les périphériques et les équipements numériques connectés à internet ou partageant des données, ainsi que la connexion à internet.

Il est essentiel de souligner une fois de plus que pour bénéficier du statut d’auto-entrepreneur “service à la personne”, votre clientèle doit être exclusivement composée de particuliers. Les activités de service à la personne en informatique sont définies de manière précise sur le site officiel des Services à la Personne.

ⓘ Bon à savoir :

Si vous exercez plusieurs activités de natures différentes, prenez soi, de bien les dissocier dans votre déclaration de chiffre d’affaires et votre déclaration d’impôts.

Les assurances obligatoires pour l’auto-entrepreneur dans l’informatique

En tant qu’auto-entrepreneur exerçant une activité dans le domaine de l’informatique, vous n’êtes pas légalement tenu de souscrire à une assurance. Cependant, il est important de noter que si un accident matériel ou corporel survient, tant chez vous que chez votre client, votre auto-entreprise ne sera pas couverte.

C’est pourquoi il est vivement recommandé de souscrire à plusieurs assurances afin d’éviter tout imprévu. Voici un aperçu des assurances les plus couramment utilisées par les auto-entrepreneurs dans le domaine de l’informatique :

• L’ assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro) : elle vous couvre si vous causez un dommage matériel ou corporel à vos clients, pendant votre intervention.
• La mutuelle santé : permet une prise en charge de vos frais de santé qui ne sont pas couverts par le régime général. C’est le cas par exemple lors d’hospitalisation ou encore de rdv chez les médecins spécialistes ;
• L’ assurance prévoyance santé : cette dernière vous assure un revenu de remplacement, si vous êtes soumis à une incapacité de travail temporaire ou permanente à la suite d’un accident ;

Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez consulter notre article sur les assurances auto-entrepreneur.

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Les démarches pour devenir auto-entrepreneur en informatique

Une fois votre micro-entreprise constituée conformément à la loi, vous avez la possibilité de vous inscrire pour obtenir la qualification de Service à la Personne (SAP). Cette qualification vous permettra d’offrir à vos clients particuliers des avantages fiscaux, sous réserve du respect de certaines conditions, notamment en ce qui concerne les activités informatiques que vous exercez (voir précédemment).

Les formalités pour la création d’une auto-entreprise en informatique

Lorsque vous créez une auto-entreprise dans le domaine de la réparation informatique dite manuelle, le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent est la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA). En effet, le dépannage informatique est considéré comme une activité artisanale nécessitant une inscription au Registre National des Entreprises (RNE) (ex Répertoire des Métiers).

Si vous prévoyez également de vendre des produits avec votre micro-entreprise, vous devrez effectuer une double inscription, relevant également de la compétence de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI).

Enfin, si vous proposez également des services de support et de conseil en informatique, vous devrez vous inscrire auprès de l’URSSAF pour ces activités considérées comme libérales. Ainsi, vous pourriez potentiellement dépendre de trois CFE différents.

Pour créer votre auto-entreprise, vous devrez constituer un dossier complet comprenant le formulaire P0 Micro-entrepreneur et plusieurs pièces justificatives telles qu’une pièce d’identité, des déclarations sur l’honneur, un justificatif de domicile, etc.

Notez que pour enregistrer votre auto-entreprise en informatique au bon CFE et bénéficier d’options adaptées à votre situation professionnelle et personnelle, Mon-Autoentreprise.fr vous accompagne et se charge de votre dossier de A à Z !

La déclaration en tant qu’organisme de services à la personne : une procédure supplémentaire

En créant une auto-entreprise en informatique, vous avez la possibilité de faire une demande pour devenir organisme de Services À la Personne (SAP). Cette demande est facultative et permet de faire bénéficier à vos clients d’un avantage fiscal de 50% sur vos prestations. 

Pour avoir la possibilité de déclarer votre micro-entreprise en SAP, vous devez remplir les deux critères suivants :

• Exercer l’activité d’initiation ou la formation au fonctionnement du matériel informatique et aux logiciels non professionnels en vue de permettre leur utilisation courante (voir détail sur le site officiel)
• Travailler exclusivement avec des clients particuliers et à leur domicile.

Ces deux conditions sont indispensables pour déposer une « déclaration simple » en tant qu’organisme de SAP : vous n’avez pas besoin d’obtenir un « agrément » ou une quelconque « autorisation ».

Cette « déclaration simple » peut être effectuée de deux manières. Vous pouvez en faire la demande via l’extranet Nova, ou bien par Lettre RAR à la DREETS (ex DIRECCTE) de votre département depuis 2022.

Lors de cette demande vous devrez fournir plusieurs pièces au dossier : extrait d’immatriculation, CIN, etc.

Si votre demande est validée, vous serez enregistré en tant que SAP dans la base de données « Nova » et ce pour une durée indéterminée.

Les auto-entrepreneurs en informatique qui sont reconnus comme organismes de SAP ont de nombreux avantages.

Cela permet tout d’abord de faire bénéficier à vos clients d’un crédit d’impôt de 50% sur le montant de vos prestations informatiques.

Ensuite, vous pouvez également cumuler avec des Chèques Emploi Service Universel (CESU) préfinancés, à condition de vous être préalablement affilié au CRCESU.

En conclusion, si vous avez pour projet d’avoir une activité auto-entrepreneur en informatique sur « l’initiation ou la formation au fonctionnement du matériel informatique et aux logiciels non professionnels en vue de permettre leur utilisation », vous déclarer comme organisme de SAP est un vrai plus.

Les différentes charges à payer en tant qu’auto-entrepreneur en informatique

La réglementation étant la même pour tous les auto-entrepreneurs, en exerçant en informatique vous aurez plusieurs types de charges à régler à l’administration : cotisations sociales, impôts, contribution, cotisation foncière, taxe pour frais de chambre consulaire, etc.

Vous trouverez ci-après le détail des charges à régler en micro-entreprise pour une activité en informatique.

Les cotisations sociales

Comme nous l’avons vu précédemment, une auto-entreprise en informatique peut exercer différents types d’activités, que ce soit la prestation de services artisanaux (BIC) pour le dépannage, la prestation de services libéraux (BNC) pour l’enseignement ou le conseil, ou encore la vente de matériel informatique en cas d’achat-revente. Par conséquent, les taux de cotisations sociales varient en fonction de l’activité exercée. Si vous exercez plusieurs activités, il est important de bien séparer chaque catégories de chiffre d’affaires afin de payer le montant correct des cotisations sociales.

Les taux de cotisations sociales en 2024 sont les suivants :

• Dépannage informatique / réparation : 21,2%
• Enseignement et conseil en informatique : 23,1%
• Achat vente de matériel informatique : 12,3%

Ces cotisations sociales devront être déclarées à l’URSSAF, tous les mois ou trimestres en fonction de votre choix dans le dossier de création. Vous devrez procéder à une déclaration de chiffre d’affaires à l’URSSAF afin de vous acquitter du paiement de vos cotisations sociales.

Lors de vos déclarations à l’URSSAF, vous pouvez en tant qu’auto-entrepreneur en informatique (en fonction des activités exercées) être redevable de taxes supplémentaires, qui sont notamment :

• La Contribution à la Formation Professionnelle (CFP) : 0,3% du CA ;
• La Taxe pour Frais de Chambre Consulaire (TFCC) : 0,48% du CA

Ces taxes vont permettre de cotiser à des droits à la formation en alimentant par exemple votre Compte Personnel de Formation (CPF). Ainsi vous pourrez solliciter un financement pour suivre des formations certifiées QUALIOPI. 

ⓘ Bon à savoir :

Les personnes éligible à l’ACCRE peuvent bénéficier d’une exonération partielle à hauteur de 50% de leurs cotisations sociales pendant 12 mois maximum. Pour une activité de prestation de service, le taux de cotisations sociales est diminué à 11,6% du chiffre d’affaires au lieu de 23,1% ou 21,2%.

➜ Pour tout savoir sur l’ACRE, vous pouvez consulter notre article sur l’exonération ACRE pour les auto-entrepreneurs

L’impôt sur le revenu

En tant qu’auto-entrepreneur en informatique, vous avez le choix entre deux options pour votre imposition : le prélèvement à la source, qui est le mode d’imposition par défaut, ou l’option pour le Versement Fiscal Libératoire.

Si vous optez pour le prélèvement à la source, vous bénéficierez d’un abattement fiscal sur votre chiffre d’affaires, qui dépend de la nature de votre activité informatique :

• 34% pour une activité libérale
• 50% pour une activité artisanale
• 71% pour la vente de marchandises

Après l’application de cet abattement (34%, 50% ou 71%), le montant restant sera considéré comme votre revenu imposable. Il sera ensuite ajouté à vos autres revenus. Le montant total de votre impôt sur le revenu, pour l’ensemble de votre foyer fiscal, sera ensuite calculé en appliquant le barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Une autre option d’imposition à envisager en tant qu’auto-entrepreneur en informatique est le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, sous réserve d’éligibilité.

En choisissant cette option fiscale, vous paierez simultanément votre impôt sur le revenu dû pour votre auto-entreprise et vos cotisations sociales lors de vos déclarations mensuelles ou trimestrielles de chiffre d’affaires à l’URSSAF.

Dans le cadre du versement libératoire, un pourcentage de votre chiffre d’affaires sera prélevé par l’URSSAF. Ce pourcentage variera en fonction de la nature de votre activité en informatique :

• 2,2% pour une activité libérale
• 1,7% pour une activité artisanale
• 1% pour la vente de marchandises

Ce taux sera prélevé par l’URSSAF sur votre chiffre d’affaires pour régler votre impôt sur le revenu lié à votre micro-entreprise.

Il est crucial de comprendre que le choix du mode d’imposition est une décision importante à prendre dès la création de votre entreprise. Une décision inadaptée pourrait entraîner une perte de centaines d’euros d’impôts non remboursés.

Pour vous assurer de faire le bon choix entre le versement libératoire et l’imposition classique, Mon-Autoentreprise.fr a créé un simulateur qui permet un choix éclairé pour votre imposition.

La cotisation foncière des entreprises (CFE) pour l’auto-entrepreneur en informatique

En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes également redevable d’une dernière taxe appelée Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). Il s’agit d’un impôt local que toutes les entreprises en France sont normalement tenues de payer, y compris les auto-entrepreneurs en informatique, même si vous exercez au domicile de vos clients.

Si vous exercez votre activité sans local, vous serez soumis à une CFE calculée sur la base forfaitaire minimale.

Il est important de noter que vous êtes exonéré de la CFE au cours de la première année civile d’activité en tant que micro-entreprise. À partir de la deuxième année civile, vous deviendrez redevable de cette taxe. En général, le montant de la CFE pour les auto-entrepreneurs en informatique varie de 200 € à 700 € par an.

Il est bon de savoir qu’il existe des exonérations permanentes de la CFE en fonction des activités que vous exercez en tant qu’auto-entrepreneur en informatique, notamment si vous avez choisi une activité inscrite au Registre National des Entreprises avec une qualification d’artisan.

Pour bénéficier de cette exonération, vous devez faire une demande par courrier auprès de votre Service des Impôts des Entreprises (SIE). Vous pouvez télécharger gratuitement ce précieux courrier dans notre article dédié à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) en micro-entreprise.

ⓘ Bon à savoir :

En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes exonéré de TVA. Grâce au régime de franchise en base, vous n’avez pas de TVA à facturer à vos clients ni de déclaration à faire, tant que certains seuils de CA ne sont pas dépassés. Découvrez notre guide sur la TVA auto-entrepreneur pour mieux comprendre son fonctionnement.

F.A.Q. : Devenir auto-entrepreneur en informatique