Si vous envisagez de créer votre auto-entreprise, vous devez connaître les différentes charges que vous aurez à payer en tant qu’auto-entrepreneur : les cotisations sociales, la Taxe pour Frais de Chambre Consulaire, l’impôt sur le revenu, la Cotisation Foncière des Entreprises, etc.
Si vous ne savez pas encore précisément quelles sont les charges à payer en auto-entreprise, cet article vous permettra d’y voir plus clair. En effet, nos experts ont récapitulé les différentes charges, taxes, cotisations, impôts et frais à prévoir pour un auto-entrepreneur dans ce guide des charges auto-entrepreneur 2022.
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Sommaire : Le guide des charges de l'auto-entrepreneur en 2022
Tableau récapitulatif des charges auto-entrepreneur en 2022
Les charges auto-entrepreneur calculées en fonction de son chiffre d’affaires
- Les charges sociales que l’auto-entrepreneur paye à l’URSSAF
- La Contribution à la Formation Professionnelle (CFP) en micro-entreprise
- La Taxe pour Frais de Chambre Consulaire (TFCC) pour l’auto-entrepreneur
Les différentes charges fiscales de l’auto-entrepreneur
- L’impôt sur le revenu de l’auto-entrepreneur : prélèvement à la source ou versement libératoire ?
- La Cotisation Foncière des Entreprises ou CFE auto-entrepreneur
Les autres charges à prévoir en tant qu’auto-entrepreneur
- Les frais bancaires pour un auto-entrepreneur
- Les coûts liés à la souscription de certaines assurances
- Les frais d’adhésion à un service de médiation de la consommation
- Les différentes charges et frais liés à l’activité exercée dans l’auto-entreprise
Est-il possible de déduire ses charges en tant qu’auto-entrepreneur ?
Tableau récapitulatif des différentes charges auto-entrepreneur 2022
Grâce à ce tableau, vous aurez un récapitulatif des différentes charges qu’un auto-entrepreneur doit payer en 2022 en fonction de l’activité exercée :
Activité | Cotis. Sociales | VFL | CFP | TFCC | CFE | Total |
Ventes de marchandises et activités assimilées | 12,8% (ACRE = 6,4%) | 1% | 0,1% (Artisan : 0,3%) | 0,015% (Artisan : 0,22%) | Entre 200€ et 600€/an en général | 13,915% du CA (Artisan : 14,32%) + CFE |
Prestations de services artisanales et/ou commerciales | 22% (ACRE = 11%) | 1,7% | 0,2% (Artisan : 0,3%) | 0,044% (Artisan : 0,48%) | 23,944% du CA (Artisan : 24,48%) + CFE | |
Presta. de services libérales non réglementées ne relevant pas de la CIPAV | 22% (ACRE = 11%) | 2,2% | 0,2% | Non redevable | 24,4% du CA + CFE | |
Presta. de services libérales réglementées relevant de la CIPAV | 22,2% (ACRE = 12,1%) | 2,2% | 0,2% | Non redevable | 24,6% du CA + CFE |
Les charges auto-entrepreneur calculées en fonction du chiffre d’affaires
La grande majorité des charges de l’auto-entrepreneur sont calculées selon un pourcentage du chiffre d’affaires encaissé. C’est d’ailleurs l’un des avantages de l’auto-entreprise : il est plus simple de calculer et d’anticiper les charges à payer, et en l’absence de chiffre d’affaires l’auto-entrepreneur n’aura pas de charges à payer.
Voici les différentes charges que l’auto-entrepreneur paye en fonction de son chiffre d’affaires :
Les cotisations sociales de l’auto-entrepreneur à payer à l’URSSAF
Chaque mois ou chaque trimestre, en fonction de la périodicité choisie, les auto-entrepreneurs doivent effectuer une déclaration de chiffre d’affaires à l’URSSAF. En effectuant cette déclaration, l’URSSAF calculera le montant des cotisations sociales que les auto-entrepreneurs devront reverser, afin de financer leur protection sociale.

Quels sont les taux de cotisations sociales auto-entrepreneur en 2022 ?
Les cotisations sociales sont calculées en appliquant un pourcentage sur le chiffre d’affaires déclaré à l’URSSAF. Le taux appliqué dépend du type d’activité exercée. Voici les taux de cotisations sociales de l’auto-entrepreneur pour 2022 :
- Activités de ventes et assimilées : 12,8% du CA ;
- Activités de prestations de services artisanales et commerciales (BIC) : 22% du CA ;
- Activités de prestations de services libérales (BNC) : 22,2% du CA.
Les auto-entrepreneurs éligibles à l’exonération ACRE bénéficieront d’une réduction de leurs taux de cotisations sociales pendant les 12 premiers mois d’activité au maximum. Dans ce cas, une exonération de 50% est appliquée sur les taux de cotisations sociales. Pour connaître en détails le fonctionnement de cette aide (critères d’éligibilité, démarches pour demander l’aide, taux de cotisations ACRE, etc.), consultez notre article sur l’ACRE ici.
ⓘ Bon à savoir :
Les charges sociales étant calculées selon un pourcentage du chiffre d’affaires encaissé par l’auto-entrepreneur, en l’absence de CA, il faut faire une déclaration à 0€ à l’URSSAF, et il n’y aura aucune cotisations sociales à payer. En effet, il n’y a pas de cotisations minimales à payer en tant qu’auto-entrepreneur.
Comment payer ses charges sociales d’auto-entrepreneur ?
Après avoir déclarer son chiffre d’affaire sur le site www.autoentrepreneur.urssaf.fr, l’auto-entrepreneur sera invité à payer ses cotisations sociales par carte bancaire ou via un mandat de prélèvement SEPA. Le paiement se fera donc obligatoirement en ligne, sur le site de l’URSSAF ou éventuellement via l’application mobile, chaque mois ou chaque trimestre selon la périodicité choisie par l’auto-entrepreneur.
Notre logiciel de facturation et comptabilité Compta by Mon-AutoEntreprise.fr peut vous simplifier la tâche pour vos déclarations et paiements de charges sociales d’auto-entrepreneur. En effet, vous pourrez connecté votre compte URSSAF avec notre logiciel pour transmettre vos déclarations via notre logiciel et ordonner le paiement de vos charges si vous avez enregistré un mandat de prélèvement SEPA.
La Contribution à la Formation Professionnelle (CFP) pour les auto-entrepreneurs
Lors des déclarations à l’URSSAF, l’auto-entrepreneur devra également s’acquitter de la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP). Il s’agit d’une cotisation supplémentaire qui lui permet d’acquérir des droits à la formation. La CFP est également calculée en appliquant un pourcentage sur le chiffre d’affaires. Voici les taux de Contribution à la Formation Professionnelle pour les auto-entrepreneurs en 2022 :
- 0,1% du CA pour les activités commerciales ;
- 0,2% du CA pour les activités libérales et pour les prestations de services ;
- 0,3% du CA pour les activités artisanales.
Grâce au paiement de la CFP, les auto-entrepreneurs peuvent ensuite faire financer certaines formations grâce à leur Compte Personnel de Formation (CPF) ou via le Fond d’Assurance Formation dont dépend leur activité (FAFCEA, FIFPL ou AGEFICE).
La Taxe pour Frais de Chambre Consulaire (TFCC) de l’auto-entrepreneur
Depuis 2015, tous les auto-entrepreneurs sont devenus redevables de la Taxe pour Frais de Chambre Consulaire (TFCC). Il s’agit d’une taxe additionnelle qui sert à financer les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA).
La TFCC est également calculée en appliquant un pourcentage sur le chiffre d’affaires encaissé, lors des déclarations mensuelles ou trimestrielles de chiffre d’affaires à l’URSSAF. Voici les taux de la Taxe pour Frais de Chambre Consulaire applicables en 2022 pour les auto-entrepreneurs :
- Pour les commerçants immatriculés auprès de la CCI uniquement :
- Activités de ventes et assimilées : 0,015% du CA ;
- Activités de prestations de services commerciales : 0,044% du CA ;
- Pour les artisans immatriculés uniquement en CMA :
- Activités de ventes artisanales : 0,22% du CA ;
- Activités de prestations de services artisanales : 0,48% du CA ;
- Pour les artisans immatriculés à la fois en CCI et en CMA :
- Une taxe additionnelle est recouvrée par la CCI en plus des taxes artisans ci-dessus : 0,007% du CA.
Les auto-entrepreneurs qui exercent des activités libérales et qui ne sont pas immatriculés auprès de la CCI ou auprès de la CMA ne sont donc pas redevable de cette taxe.
ⓘ Bon à savoir :
La Taxe pour Frais de Chambre Consulaire est une taxe additionnelle à la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). Ainsi, si vous bénéficiez d’une exonération de CFE, vous pouvez également prétendre à une exonération de la TFCC. Attention, les exonérations de TFCC ne sont pas toujours automatiquement appliquées lorsque vous bénéficiez d’une exonération de CFE.
Les charges fiscales en auto-entreprise
En plus des charges sociales et des autres charges qui sont payées à l’URSSAF lors de ses déclarations de chiffre d’affaires mensuelles ou trimestrielles abordées ci-dessus, les auto-entrepreneurs sont également redevables de certaines charges fiscales comme l’impôt sur le revenu ou la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).
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L’impôt sur le revenu de l’auto-entrepreneur : prélèvement à la source ou versement libératoire ?
Pour le paiement de son impôt sur le revenu, l’auto-entrepreneur à 2 possibilités. Soit il sera au régime de droit commun pour son imposition, c’est-à-dire le prélèvement à la source de l’impôt avec une application du barème progressif de l’impôt sur le revenu. Soit il pourra opter, sous certaines conditions, pour le Versement Fiscal Libératoire (VFL) de son impôt auto-entrepreneur afin de payer son impôt sur le revenu selon un pourcentage fixe appliqué sur son chiffre d’affaires.

Le Prélèvement À la Source (PAS) de l’impôt sur le revenu auto-entrepreneur
Il s’agit du régime d’imposition de droit commun, applicable par défaut aux auto-entrepreneurs lorsqu’ils n’optent pas pour le Versement Libératoire de l’impôt.
Avec ce mode d’imposition, le revenu imposable généré avec l’auto-entreprise est déterminé en appliquant un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires. Cet abattement forfaitaire sert à « remplacer les frais professionnels » qui ne peuvent pas être déduits du chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur afin de calculer les bénéfices réels dégagés grâce à l’activité. On pourrait en quelque sorte comparer cet abattement forfaitaire à l’abattement de 10% qui s’applique sur les revenus salariés lorsque vous n’optez pas pour les frais réels.
Voici les taux d’abattements forfaitaires applicables pour les auto-entrepreneurs :
- Activités de ventes et assimilées : 71% d’abattement ;
- Activités de prestations de services artisanales et commerciales (BIC) : 50% d’abattement ;
- Activités de prestations de services libérales (BNC) : 34% d’abattement.
L’abattement forfaitaire ne pourra pas être inférieur à 305 €.
Le bénéfice imposable est donc déterminé forfaitairement pour les auto-entrepreneurs et il correspond donc à 29%, 50% ou 66% du chiffre d’affaires selon la catégorie d’activité. C’est ce bénéfice forfaitaire qui est ensuite soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu avec les autres sources de revenus du foyer fiscal de l’auto-entrepreneur (salaires, indemnités chômage, revenus fonciers, revenus du conjoint, etc.) afin de calculer le montant d’impôt dont sera redevable votre foyer fiscal.
Dans ce cas, le montant de l’impôt dépend à la fois de la composition (nombre de parts de quotient familial) et des différentes sources de revenus de votre foyer fiscal.
ⓘ Bon à savoir :
Lors de l’année de création de votre auto-entreprise vous n’aurez aucun acompte de prélèvement à la source à payer puisque les impôts ne connaîtront pas le montant de vos revenus d’auto-entrepreneur. Vous avez donc 2 possibilités :
- Ne pas payer d’acomptes et payer votre impôt l’année suivante après avoir fait votre déclaration de revenus ;
- Ou mettre à jour le montant de vos acomptes de prélèvements à la source en donnant une estimation de votre CA afin d’éviter un rattrapage trop important l’année suivante.
➜ Pour en savoir plus, consultez notre article sur l’imposition au prélèvement à la source pour l’auto-entrepreneur.
Le Versement Fiscal Libératoire de l’impôt auto-entrepreneur
Les auto-entrepreneurs peuvent, sous conditions, opter pour le Versement Fiscal Libératoire (VFL) de leur impôt sur le revenu. Cette option leur permet de payer l’impôt sur le revenu en même temps que leurs cotisations sociales.
En cas d’option pour le VFL, l’impôt sera prélevé par l’URSSAF lors des déclarations de chiffre d’affaires mensuelles ou trimestrielles, en appliquant un pourcentage supplémentaire.
Là encore, les taux du Versement Libératoire varient selon la nature de l’activité que vous exercez dans votre micro-entreprise :
- Activités de ventes et assimilées : 1% du CA ;
- Activités de prestations de services artisanales et commerciales : 1,7% du CA ;
- Activités libérales : 2,2% du CA.
L’option pour le versement libératoire peut être un bon moyen d’optimiser son imposition en tant qu’auto-entrepreneur et de payer ainsi moins d’impôts si vous êtes imposable. En revanche, si à l’inverse vous n’êtes pas imposable, cette option peut vous faire payer de l’impôt alors que vous n’en êtes normalement pas redevable !
ⓘ Bon à savoir :
L’impôt payé par le biais du VFL n’est pas remboursable, il vaut mieux par conséquent être sûr d’être imposable si vous optez pour le VFL ! N’hésitez pas à faire des simulations grâce au simulateur des impôts ou au simulateur créé par l’URSSAF mis à disposition sur notre site ici pour vérifier si l’option pour le VFL est intéressante ou non selon votre situation.
Afin de pouvoir opter pour le VFL, il faut également que votre Revenu Fiscal de Référence de l’avant dernière année (N-2) soit inférieur à :
- 25 710 € pour une personne seule ;
- 51 420 € pour un couple (2 parts) ;
- 64 275 € pour un couple avec 1 enfant (2 parts + 1 demi-part) ;
- 77 130 € pour un couple avec deux enfants (3 parts).
➜ Pour en savoir plus, consultez notre article sur le Versement Libératoire de l’impôt auto-entrepreneur
La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) auto-entrepreneur
La CFE auto-entrepreneur est un impôt local dû par toutes les entreprises, y compris par les auto-entrepreneurs. Elle remplace l’ancienne taxe professionnelle. Cet impôt sert à financer le budget de la commune dans laquelle est implantée votre micro-entreprise.
Quel est le montant de la CFE pour un auto-entrepreneur ?
Le montant de la cotisation foncière dépend de la valeur locative des biens immobiliers utilisés par votre auto-entreprise et d’un taux voté par votre commune. Il est donc compliqué d’estimer précisément le montant de la CFE auto-entrepreneur.
Pour les auto-entrepreneurs qui exercent leur activité à leur domicile ou au domicile de leurs clients, c’est une base d’imposition forfaitaire minimale qui est utilisée pour calculer le montant de la CFE. Cette cotisation minimale dépendra de votre chiffre d’affaire annuel réalisé en N-2, du montant de la base minimale et du taux d’imposition votés par votre commune.
Pour vous donner un ordre d’idée, voici les montants de la base minimum de CFE en fonction du CA pour 2022 :

Source : Economie.gouv.fr
En règle générale, la CFE varie entre 200 € et 600 € par an pour un auto-entrepreneur. Si vous exercez à votre domicile personnel ou que vous vous déplacez chez vos clients (autrement dit si vous n’avez pas de local professionnel), vous restez tout de même redevable de la CFE. De même, le fait de payer une taxe foncière en tant que particulier ne vous dispense pas du paiement de la CFE en tant qu’auto-entrepreneur.
Est-il possible d’être exonéré de CFE auto-entrepreneur ?
Dans certains cas, les auto-entrepreneurs pourront bénéficier d’une exonération temporaire ou permanente de CFE.
Tout d’abord, tous les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier d’une exonération de CFE pour leur première année d’activité. En effet, la CFE est due qu’à partir de la 2ème année civile d’activité. La base d’imposition sera également réduite de 50% pour la 1ère année d’imposition à la CFE.
Il existe aussi des exonérations temporaires de CFE. C’est le cas par exemple si vous réalisez un CA inférieur à 5 000 € lors de l’avant dernière année (N-2), si vous avez une baisse significative de chiffre d’affaires, ou encore lors de l’année de fermeture de votre auto-entreprise.
Enfin, certaines exonérations seront permanentes. C’est le cas des exonérations de CFE directement liées à l’activité exercée dans votre micro-entreprise. Ainsi, par exemple, les artisans, les VTC ou encore les professeurs indépendants pourront être totalement exonérés de CFE.
➜ En savoir plus sur la CFE auto-entrepreneur et les différents cas d’exonérations
Le Guide Gratuit Auto-Entrepreneur 2023
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Les autres charges auto-entrepreneur à prévoir
Enfin, gardez à l’esprit que vous aurez également d’autres charges liées au fonctionnement de votre auto-entreprise. Il s’agit des frais professionnels divers comme les assurances, les frais bancaires, les investissements de départ, le matériel et les matières premières, les divers abonnements à des outils ou logiciels, etc.

Les frais bancaires
Les auto-entrepreneurs devront ouvrir un compte bancaire dédié l’auto-entreprise. Cela fait partie des différentes obligations comptables de l’auto-entrepreneur. Il est donc important d’anticiper les frais engendrés par l’ouverture d’un compte bancaire dédié, qui représenteront entre 5 à 20 € par mois maximum.
Si vous vous demandez quelle banque choisir, nous vous conseillons Monabanq avec son offre qui vous permettra d’encaisser vos chèques et de déposer vos espèces dans les distributeurs du CIC et du Crédit Mutuel. Pour les plus économes, N26 propose même un compte bancaire à 0€ par mois pour les auto-entrepreneurs.
ⓘ Bon à savoir :
Depuis le 1er janvier 2019, l’ouverture d’un compte bancaire dédié à l’auto-entreprise est devenue obligatoire que lorsque vous dépassez 10 000 € de CA pendant 2 années consécutives. Par conséquent, vous pouvez éventuellement vous en passer pendant les 2 premières années d’activités, même s’il est conseillé d’ouvrir un compte dédié dès la création de l’auto-entreprise. N’hésitez pas à comparer les offres les plus adaptées ici.
Les frais d’assurances
Vous devez également prévoir les frais liés à la souscription à une assurance, parfois obligatoire selon l’activité exercée.
En effet, en fonction de votre activité, il sera peut-être obligatoire de souscrire à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro) ou encore à une assurance Garantie Décennale, notamment pour les activités du bâtiment.
Voici une liste non exhaustive des secteurs d’activité pour lesquels la souscription à une assurance est obligatoire :
- Les activités de santé,
- Les professionnels du droit,
- Les activités du bâtiment,
- Les professions impliquant l’utilisation d’un véhicule terrestre à moteur.
Cette charge fixe peut être assez importante, notamment pour les professionnels du bâtiment qui doivent souscrire à une assurance décennale. Les coûts liés à l’assurance peuvent varier de quelques dizaines d’euros à plusieurs centaine d’euros par mois.
D’autres assurances facultatives peuvent également être souscrite afin de vous couvrir en cas de risque. C’est le cas des assurances perte d’exploitation, de la mutuelle ou de la prévoyance santé par exemple.
➜ En savoir plus sur les assurances pour les auto-entrepreneurs
Les frais d’adhésion à un service de médiation de la consommation
Depuis le 1er janvier 2016, tous les professionnels qui travaillent avec des clients particuliers ont l’obligation d’adhérer à un dispositif de médiation de la consommation. C’est donc le cas des auto-entrepreneurs dont les produits ou services s’adressent à des particuliers.
Vous pouvez choisir librement votre médiateur. Celui-ci devra toutefois être référencé par la Commission d’Evaluation et de Contrôle de la Médiation de la Consommation (CECMC) en tant que médiateur de la consommation.
Les frais d’adhésion varient entre une dizaine d’euros à l’année jusqu’à plusieurs centaines d’euros. Attention, des frais complémentaires aux frais d’adhésion peuvent s’ajouter : des frais d’étude de recevabilité, des frais de médiation et des frais de renoncement, etc.
Les différentes charges et frais liés à votre activité auto-entrepreneur
Enfin, il vous faudra prendre en compte l’ensemble des frais liés à votre activité : les investissements de départ avec l’achat de l’outillage et du matériel nécessaire à votre activité, les frais de communication et de publicité, les différents abonnements (téléphone, internet, logiciel, etc.), l’achat des matières premières, les frais d’emballage et d’expédition, etc.
Prenez le temps de bien lister l’ensemble de vos charges auto-entrepreneur afin de pouvoir les anticiper au maximum et avoir une idée assez précise de votre rentabilité.
Ne négligez pas cette étape importante avant de vous lancer : vous ne pourrez déduire aucune charge de votre chiffre d’affaires en auto-entreprise !
Les différents investissements de départ
Vous devrez probablement prévoir certains investissements de départ pour lancer votre auto-entreprise. Parmi les plus courants, nous avons retenu :
- La création de votre identité visuelle (logo, flyers, cartes de visites, etc.) : entre 30 et 1 500 €, tout dépend de si vous vous débrouillez seul ou si vous faites appel à un professionnel ;
- La création de votre site internet : de quelques dizaines d’euros si vous vous débrouillez seul à plusieurs centaines voir milliers d’euros si vous passez par un professionnel ;
- Les différents achats et investissements nécessaires pour lancer votre activité : matériel informatique, véhicule, outillage, machines, fournitures, etc.
Il faut bien garder en tête que vous ne pourrez déduire aucun achat ou investissement, mieux vaut donc bien réfléchir à vos différents investissements et envisager de choisir un autre statut juridique si vos investissements de départ sont trop importants !
Les abonnements divers
Il est fort probable que vous soyez obligés de souscrire à certains abonnements afin de pouvoir exercer votre activité indépendante en micro-entreprise. Parmi ces abonnements, nous pouvons citer :
- Un forfait téléphonique : entre 5 et 20€ par mois selon le forfait choisi ;
- Un abonnement internet : entre 10 et 30€ par mois ;
- L’adhésion à un syndicat des auto-entrepreneurs comme la Fédération des Auto-Entrepreneurs (FNAE) : entre 5 et 12€ par mois ;
- L’abonnement à un logiciel de facturation auto-entrepreneur : de 7 à 29€ par mois ;
- Les différents abonnements à certains logiciels (Suite Adobe pour les graphistes par exemple)…
Il s’agit bien sûr d’une liste non exhaustive, à vous de voir quels sont les services dont vous pourriez avoir besoin pour votre activité auto-entrepreneur.
L’éventuelle location d’un local, d’un espace dans un bureau de Coworking ou d’une adresse de domiciliation commerciale
Vous souhaiterez peut-être louer un local ou un bureau dans un espace de Coworking, ou encore souscrire à une domiciliation commerciale pour l’adresse de votre auto-entreprise. Il faudra donc prévoir ces frais mensuels, et peut être même envisager d’opter pour un autre statut juridique si cela représente une dépense trop importante.
Les autres charges liées à votre activité auto-entrepreneur
Enfin, vous aurez également d’autres charges variables pour votre activité auto-entrepreneur. Ces charges dépendent pour beaucoup de l’activité exercée, et vous seul pourrez les estimer. Il s’agit notamment des achats de marchandises et matières premières pour ceux exerçant une activité d’achat/vente ou de production, fabrication ou transformation, ou encore des frais d’eau et d’électricité ou même de communication et de publicité.
En effet, toutes ces dépenses dépendent bien évidemment de votre volume d’activité : plus celui-ci est important, plus ces frais augmenteront.
Voici une liste des charges variables les plus courantes liées à votre activité auto-entrepreneur :
- Les achats de marchandises et de matières premières ;
- Les frais d’eau et d’électricité, d’autant plus si vous avez un local pour exercer votre activité ;
- Les frais d’envois et de transports ;
- Les frais de déplacements (essence, péages, parking, restaurants, hôtels, etc.) ;
- Les frais liés à l’utilisation d’une solution de paiement en ligne comme Paypal, Stripe ou encore Payfacile, qui vous facturent selon un pourcentage de vos encaissements ;
- Les frais liés à l’utilisation d’un TPE pour le paiement en carte bancaire comme iZettle, qui eux aussi prennent un pourcentage de vos ventes réalisées avec ce moyen de paiement ;
- Vos frais de publicité (Facebook, Google, etc.).
La liste n’est bien sûr pas exhaustive et vous permet simplement d’avoir en tête que vous aurez forcément des frais variables en fonction de votre activité.
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Peut-on déduire ses charges et frais en micro-entreprise ?
La comptabilité allégée des auto-entrepreneurs entraine certains inconvénients. Et le premier inconvénient consiste en l’impossibilité de déduire les charges et frais que vous aurez pour votre activité auto-entrepreneur !
En effet, vous n’aurez pas de bilan comptable et de compte de résultat à réaliser, et vous ne déterminerez donc pas votre bénéfice de manière réelle. Celui-ci sera déterminé de manière forfaitaire par le biais d’un abattement sur votre chiffre d’affaires, qui sera réalisé directement par les services des impôts, comme expliqué plus haut.
Il est donc très important de réaliser un prévisionnel avant de vous lancer en micro-entreprise, car si vos charges sont trop élevées et dépassent les abattements prévus par la réglementation, vous paierez plus de cotisations sociales et d’impôt qu’en choisissant un autre statut juridique.
ⓘ Bon à savoir :
Il existe une petite exception à ce principe de non déduction des charges pour l’auto-entrepreneur : la méthode des frais de débours. Si les conditions sont respectées, les frais de débours pourront ne pas être comptabilisés comme du chiffre d’affaires. Dans ce cas, vous n’aurez pas à déclarer ces frais de débours et à payer des cotisations sociales dessus.
➜ En savoir plus sur les frais de débours
FAQ : Les charges auto-entrepreneur 2022
💡 Quelles sont les charges d'un auto-entrepreneur ?
L'auto-entrepreneur est redevable de différentes charges calculées sur son chiffre d'affaires : les cotisations sociales, la contribution à la formation professionnelle et la taxe pour frais de chambre consulaire. Il est également redevable de charges fiscales : l'impôt sur le revenu et la cotisation foncière des entreprises. Enfin, il aura d'autres charges à prévoir : compte bancaire, assurances, achat des marchandises, abonnements divers, etc.
💰 Quels sont les taux des charges auto-entrepreneur ?
L'auto-entrepreneur paye la grande partie de ses charges en appliquant un pourcentage sur son chiffre d'affaires. Les taux de cotisations sociales sont de 12,8% pour les activités de ventes et assimilées, et de 22% pour les activités de prestations de services artisanales, commerciales et 22,2% pour les activités libérales.
📆 Quand faut-il payer ses charges auto-entrepreneur ?
Vous pouvez opter pour une déclaration et un paiement mensuel ou trimestriel de vos charges sociales. La cotisation foncière des entreprises quant à elle se paye tous les ans avant le 15 décembre. Enfin, le paiement de l'impôt peut se faire de 2 manières : soit via le Versement Libératoire, en même temps que les cotisations sociales, soit via le prélèvement à la source avec paiement d'acomptes mensuels ou trimestriels.
📉 Peut-on déduire ses charges en auto-entreprise ?
Non, par principe, les auto-entrepreneurs ne peuvent pas déduire leurs charges de leur chiffre d'affaires pour calculer leur bénéfice réel. Leur bénéfice est déterminée forfaitairement après application d'un abattement remplaçant les frais professionnels qui ne peuvent être déduits. Toutefois, il est possible d'utiliser la méthode des débours afin de ne pas comptabiliser certains remboursements que vous font vos clients dans votre chiffre d'affaires.

Bonjour
mon comptable a fait mon l’inscription de mon activité et je n’arrive pas à savoir a quelle régime je suis affilier comment faire ?
Bonjour,
Vous pouvez voir cela sur le memento fiscal transmis par votre service des impôts des entreprises.
Belle journée,
Bien à vous.
Bonjour
Il apparaît qu’en tant qu’auto entrepreneur, non seulement je ne peux pas déduire mes frais de déplacements et d’hébergement sur mon CA mais qu’en plus je paie les charges sur ces sommes.
Apparemment, il est possible de faire des notes intitulées »débour » en respectant un certain formalisme
Ainsi je peux présenter ces frais pour remboursement directement au client
Pourriez-vous me le confirmer ?
Merci
Bonjour Christine,
Il n’est pas possible en effet de déduire de votre CA vos différentes charges. Seuls certaines dépenses bien spécifiques, à savoir les frais de débours, peuvent être déduites de votre CA à déclarer à l’Urssaf et aux impôts. Cependant, il faut respecter certaines conditions afin qu’une dépense puisse être considérée comme un débours. Vous trouverez des explications détaillées à ce sujet ici.
Quoi qu’il arrive, vous devez pouvoir obtenir une facture au nom de votre client pour que vos dépenses puissent être considérées comme des débours, remboursées à l’euros près par vos clients.
Belle journée,
Bien à vous.
Bonjour,
Je suis actuellement fonctionnaire de la fonction publique hospitalière comme infirmière et j’ai l’intention de cumuler (demande d’autorisation faite à mon directeur d’hôpital)mon emploi à temps plein avec une activité à titre accessoire en tant qu’hypnothérapeute à domicile avec un statut de micro-entrepreneur.
Cela pourrait rentrer dans activité reliée au Bien-Être.
Pouvez-vous me dire dans quelle catégorie je devrai m’inscrire? et le taux des charges concernant cette activité?
Vous en remerciant par avance.
Bonjour,
Il s’agit d’une activité libérale, le taux de cotisations sociales sera de 21,10% (suite à la baisse des taux de cotisations sociales depuis octobre 2022).
Pour éviter les erreurs et démarrer sur les meilleures bases possibles, n’hésitez pas à solliciter notre accompagnement avec un expert du statut auto-entrepreneur. Vous pouvez faire un premier RDV gratuit par téléphone avec nos conseillers.
Belle journée,
Bien à vous.
Retraitée de la fonction publique à l’âge de 65 ans, avec carrière incomplète, j’ai dû créer un statut d’auto-entrepreneur pour pouvoir exercer une petite activité complémentaire dans la ligne de ma profession, dans un créneau sans concurrence et où je suis demandée.
Je conçois qu’un impôt sur le revenu supplémentaire s’applique, au prorata des revenus supplémentaires, mais dois-je vraiment « cotiser » (22% du maigre CA dans mon cas) alors que :
– ma couverture sociale est assurée,
– ma retraite est définitivement fixée sans espoir de pouvoir l’augmenter,
– mes frais de santé sont la plupart du temps à ma charge exclusive (médecines préventive et curative en homéopathie, phytothérapie et ostéopathie, optique, certains frais dentaires…), laissant à la sécu le seul risque d’hospitalisation.
Sauf justification qui m’échappe, il y a là, au moins un « vide juridique », et objectivement une énorme taxe déguisée.
Laquelle risque fort de priver mon milieu professionnel de mes compétences…
Merci de me dire que, certainement, je me trompe et en quoi.
Avec mes meilleures salutations,
Véronique
Bonjour Véronique,
Effectivement, même si vous êtes retraitée et que vous cotisez déjà sur votre retraite, vous devez également cotiser en tant qu’auto-entrepreneur. C’est le principe de solidarité du système social français. Par conséquent, vous ne cotisez pas directement pour vos droits, mais par solidarité pour financer les retraites et la protection sociale.
Navré de ne pas pouvoir vous apporter la réponse que vous attendiez.
Belle journée,
Bien à vous.
ce qui est inclus dans les cotisations de 22,2% – pourquoi ne paierais-je pas 17,2% de charges sociales et le solde de l’impôt sur le revenu en fin d’année
Bonjour,
Les cotisations sociales de 22% vous permettent de cotiser pour votre protection sociale : assurance maladie-maternité, invalidité/décès, retraite, allocations familiales, etc. À cela s’ajoutent d’autres charges, comme l’impôt sur le revenu, par exemple. L’impôt peut être payé soit via le barème progressif de l’impôt, soit via le versement libératoire.
Bien à vous.
Je vais bientôt prendre ma retraite à taux plein, et j’envisage de devenir auto-entrepreneur pour vendre des produits réalisés par mes soins.
Suite à tous ce que j’ai lu sur votre site, je suppose que je serais redevable sur mon C.A. de 12,8% + CFE + IMPÔTS c’est bien ça ?
Ma question est la suivante : Avec ces différentes cotisations obligatoires puis-je amméliorer mes droits à la retraite et pourrais-je prétendre à des stages de formations CPF ?
Bonjour,
Effectivement, vous serez redevable de 12,8% de cotisations sociales + CFE (peut-être pourriez-vous en être exonéré en tant qu’artisan), + impôts.
Attention, si vous prenez votre retraite, vous perdez vos droits à la formation. Nous vous conseillons donc de les utiliser avant de demander votre retraite ! Peut-être pour suivre une formation en création d’auto-entreprise ? Nous avons justement une formation éligible à un financement CPF, n’hésitez pas à vous renseigner sur notre formation ici : formation créer, gérer et développer son auto-entreprise avec succès.
Au plaisir de vous retrouver prochainement lors d’une formation afin de vous aider dans votre projet de création d’auto-entreprise !
Belle fin de journée,
Bien à vous.
Bonjour, puis-je exercer des métiers du second œuvre (électricien, plomberie, etc.) pour exercer en tant qu’auto entrepreneur dans le domaine du bâtiment, avec un diplôme de conducteur de travaux et 7 ans d’expériences tout corps d’état.
Cordialement
Séb
Bonjour,
En principe, le conducteur de travaux organise, planifie, contrôle et veille au respect des délais. Il suit et supervise le chantier de A à Z mais n’intervient pas en tant qu’ouvrier. Ni le diplôme de conducteur de travaux, ni l’expérience salariée en tant que tel ne devrait donc être recevable afin de justifier de votre qualification professionnelle. Vous pouvez vous rapprocher de votre chambre de métiers pour vérifier cela.
Belle journée,
Bien à vous.
Bonjour,
Je tiens d’abord à vous remercier pour la qualité des informations que vous publiez.
J’ai deux questions;
Je veux créer une entrepresie, dans l’activité principale c’est la vente de contenu digital en ligne (des cours en ligne);
Est-ce que mes cotisations sociales vont être de 12,8% ou 22%
Ma 2eme question, est que je vends ce contenu digital sur des platformes américaines.
Est ce que le chiffre d’affaire réalisé en dehors de la France est soumis à imposition de la même manière que celui réalisé en France?
Bonjour,
Avec plaisir, merci à vous pour ce compliment 🙂
Pour votre activité, vous vendez des formations. Il s’agit donc selon moi d’une activité de prestations de services libérales avec un taux de cotisation de 22%.
Si vous vendez à l’étranger, votre CA est bien imposé en France. Il peut exister certaines règles spécifiques en matière de TVA, renseignez-vous bien à ce sujet.
Belle journée,
Bien à vous.
Bonjour,
Je viens d’ouvrir une librairie de livres d’occasion à mon domicile en complément de mon travail en CDI temps partiel.
Mes charges seront bien de 12,8 % ?
Est-ce que je suis vraiment dans l’obligation d’ouvrir un compte bancaire spécialement pour mon entreprise ?
Par avance, merci.
Emmanuelle.
Bonjour,
Il s’agit bien de ventes de marchandises (ou éventuellement de location de biens), votre taux de cotisations sociales est donc bien de 12,8% (sauf si vous bénéficiez de l’ACRE).
L’ouverture du compte bancaire est vivement conseillé, et obligatoire lorsque vous dépassez 10K € de CA pendant 2 années consécutives. Vous trouverez des informations à propos du compte bancaire auto-entrepreneur ici : https://www.mon-autoentreprise.fr/compte-bancaire-autoentrepreneur/
Bien à vous.
Bonjour,
Je travaille comme un developpeur en CDI. Dans mon temps libre, j’écris des livres numériques, j’ai aussi quelques services électroniques qui ont commencé de générer des revenus (moins de 200 Euros par mois, mais ca va augmenter).
Etre autoentrepreneur est le bon choix pour déclarer ces revenus? Dois je payer meme les cotisation sociales? Je suis déjá assuré par mon employeur principal.
Merci!
Bonjour,
Effectivement, le statut auto-entrepreneur est particulièrement adapté si vous souhaitez lancer une activité complémentaire à votre activité salariée. Les cotisations sociales sont dues, même si vous payez déjà des cotisations sociales en tant que salarié.
Attention simplement à ce que votre contrat de travail actuel ne vous interdise pas la création d’une auto-entreprise. Si besoin, n’hésitez pas à solliciter notre accompagnement pour la création de votre auto-entreprise.
Bien à vous.
Bonjour,
Auto-entrepreneur depuis août 2021, et agé de – de 21 ans, je souhaite être rattaché à la déclaration de revenus de mes parents.
J’ai réalisé un petit chiffre d’affaires sur les 2 trimestres 2020 et j’ai opté pour le prélèvement libératoire de 2,20 %, qui ont été réglés.
Dois je de nouveau faire déclarer ce chiffre par mes parents dans leur déclaration de revenus? et si oui : sur quel ligne et de quel montant,
En espérant avoir une réponse
Bien cordialement
Bonjour,
Effectivement, vos revenus auto-entrepreneur doivent être déclarés sur la déclaration de vos parents. Pour savoir comment déclarer ces revenus, consultez notre article sur la déclaration d’impôt et n’hésitez pas à télécharger notre tutoriel qui explique dans quelle case vous devez déclarer ces revenus.
Bien à vous.
bonjour;
je suis retraité depuis juillet 2020 , je veux redémarrer une petite activité en complément ;
il y -a- t-il un impact sur ma retraite ? et ai-je des avantages ?
j’aurais 62 ans au démarrage de mon activité
merci de votre réponse cordialement.
Bonjour,
Il peut effectivement y avoir un impact sur votre retraite, notamment si vous n’avez pas liquidé votre retraite à taux plein et que vous ne remplissez pas les conditions du cumul emploi-retraite. Si vous ne remplissez pas ces conditions (pas de retraite à taux plein ou si l’ensemble de vos pensions des régimes obligatoires ne sont pas liquidées), vous pouvez cumuler mais dans ce cas vos pensions retraites pourront être diminuées en fonction de vos revenus d’auto-entrepreneur. Vous trouverez plus d’informations sur les règles de cumul emploi-retraite sur le site des services publics.
Bien à vous
Bonjour, exerçant en auto entrepreneur en tant que psychologue.
Mes charges peuvent atteindre 35% de mon chiffre d’affaire.
Est il plus favorable de passer directement en SELARL unipersonnelle ?
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Avec cette seule affirmation, je dirai qu’il peut être intéressant d’y songer (car vous dépassez le taux d’abattement forfaitaire de 34%). Toutefois, la meilleure chose à faire est de prendre RDV avec un expert-comptable afin d’en vérifier tous les avantages et inconvénients !
Bien à vous.
Bonjour
Je suis autoentrepreneur. Un client me propose d’être agent commercial et de me donner un forfait automatique pour mes frais + % sur C.A. Comment cela se passe versus mon complément chômage. POLE EMPLOI me dit que ce forfait frais n’est pas à tenir en compte et à déclarer, de ne déclarer que le C.A. réalisé. Confirmez-vous?
Par ailleurs si je trouve un CDI je peux garder ce contrat d’agent commercial en parallèle?
Merci d’avance
Bonjour,
Pour connaître les règles de cumul avec votre chômage, je vous invite à lire notre article sur le sujet.
Si vous facturez des frais de déplacement ou autres frais à votre client, ces frais seront considérés comme du chiffre d’affaires, et seront donc à prendre en considération pour le calcul de vos cotisations sociales ainsi que le maintien de vos droits au chômage. Seuls les frais de débours peuvent être exclus de la base du CA à déclarer à l’URSSAF ou à Pôle Emploi.
Enfin, si vous trouvez un CDI, vous pouvez tout à fait cumuler avec votre statut d’agent commercial si rien ne vous en empêche dans votre contrat de travail.
Bien à vous.
Bonsoir , j’ai lu au fil des pages du net que les taux de ceux qui ont eu l’accre a partir d’avril 201_ allait être recalculer en 2021 du a priori a une loi covid19. Or j’ai absolument rien compris à ces changements de taux et surtout a la rétroactivité apparemment . J’ai créer ma micro entreprise en juillet 2018 et je commence a m’inquiéter ,je me méfie de ce gouvernement ce changement de taux rétroactif a partir d’avril 2018 est en notre faveur ou en notre défaveur . Pouvez m’expliquer ses changements de taux de l’accre . Merci a vous
Bonjour,
Nous n’avons pas entendu parlé d’une modification des taux ACRE liée au Covid 19. L’ACRE a été réformé en 2020, et pour ceux ayant bénéficié de l’ACRE avant 2020, les taux de 2ème et 3ème année changent. Pour mieux comprendre ces changements, consultez notre article sur la réforme de l’ACRE ici.
Bien à vous.
Bonjour,
Les indemnités kilométriques (IK), et les frais de repas (frais réels) sont-ils imposable aux impôts sur le revenu et de cotisations sociales?
Bonjour,
Si vous refacturer ces frais à vos clients, alors ils doivent être considérés comme du chiffre d’affaires, et feront l’objet d’une imposition et de cotisations sociales. Vous pouvez toutefois utiliser la méthode des débours afin de ne pas avoir à les comptabiliser comme du CA pour éviter d’avoir à payer des impôts et cotisations sociales. Il faut pour cela que vous puissiez obtenir une facture au nom de votre client pour ces frais.
Bien à vous.
Bonjour
si je veux embaucher un salarié en CDI , comment ca se passe pour déclarer et payer ses cotisations
Bonjour,
Il existe un dispositif simplifié appelé le TESE. Renseignez-vous auprès de l’URSSAF pour plus d’informations.
Bien à vous.
bonjour
je suis salarie et je voudrais faire auto entrepreneur dans le nettoyage courant des bâtiments et je voudrais des explications sur les taxes a payer ainsi que sur les impôts sur le revenu.
merci d’avance pour les réponses
Bonjour,
Si vous souhaitez bénéficier de l’aide de nos experts pour créer votre auto-entreprise et vous informer sur les différentes charges (cotisations, taxes, impôts, etc.), vous pouvez opter pour un accompagnement complet pour la création de votre auto-entreprise comprenant un entretien conseil.
Bien à vous.
Excellent !!!
Toutes les infos pratiques sont là. Merci pour ces conseils précieux.
Cordialement, Eric LEGALLAIS
Merci pour votre commentaire Eric, ravi que notre article vous ait été utile 🙂
Bonne continuation et à bientôt sur notre blog !
Bien à vous
Bonjour , j’ai un peu de mal , je fais une confusion …
Je suis sur le régime Micro BNC , classé dans le libérale ( Je ne sais pas pourquoi , car je fais des prestations de services , ce qui joue egalement un rôle dans l’abattement , bref) .
J’ai crée mon activité en Fevrier 2019 . Je fais ma déclaration trimestrielle , et bénéficiant encore de l’ACCRE automatique (avant 2020) , mes charges correspondaient à 5,5% du chiffre affaire trimestriel .
Mais je ne comprends pas , ce sont bien les charges sociales n’est ce pas ??
Pour les impôts , que dois je déclarer? Je n’avais pas d’activité avant ,c ‘est ma 1e année . Je n’ai pas opté pour le versement libératoire , donc j’aurai à payer le prélevement à la source. Mais quand (quel mois)? et comment?
Je n’ai pas payé les impôts pour l’année 2019 , il me semble que c’est normal car c’est l’année de création , mais pour cette année 2020 ? Où dois je declarer l’impôt sur le revenu , et comment s’aplique l’abattement ( qui sera ici de 34%) .
Pareil , je n’ai pas payé de CFE pour la 1e année 2019 , quel est le taux pour l’année 2020?
Je vous remercie
Bonjour Ralph,
Alors pour répondre à vos différentes questions :
Affiliation en MICRO-BNC : certainement que votre activité est une activité de prestation de service libérale (ex : consultant en marketing digital). Il se peut aussi qu’il s’agisse d’une erreur d’affiliation auprès de la sécurité sociale des indépendants, dans ce cas rapprochez-vous d’eux pour demander la modification de cette affiliation.
Pour les 5,5% de charges : il s’agit bien de cotisations sociales. Si vous n’avez pas opté pour le versement libératoire, vous devez donc payer séparément votre impôt sur le revenu dû pour l’activité auto-entrepreneur. Pour l’application du prélèvement à la source dès la création, vous devez faire une démarche auprès du service des impôts en estimant le montant de CA réalisé sur la 1ère année d’activité afin d’avoir une simulation des acomptes de prélèvement à la source. Sans démarche de votre part en ce sens, vous déclarerez sur la déclaration de revenu 2020 les revenus perçus en 2019, dont les revenus de l’auto-entreprise. Vous n’avez pas à appliquer l’abattement forfaitaire, les impôts le feront pour vous. Dans ce cas, vous devrez payer en septembre 2020 l’impôt dû au titre des revenus auto-entrepreneur 2019.
Voici 2 articles complémentaires à lire pour en savoir plus sur l’imposition en auto-entreprise :
• Le versement libératoire et le prélèvement à la source
• La déclaration d’impôt en auto-entreprise
Concernant la CFE, effectivement vous bénéficiez d’une exonération de plein droit pour l’année de création. Il fallait tout de même transmettre une déclaration initiale de CFE avant le 31 décembre 2019. Pour le taux, c’est impossible de vous le donner… Le montant de la CFE dépend de nombreux critères :
• La valeur locative de l’adresse de domiciliation de votre micro-entreprise
• Le nombre de m2 affecté à l’auto-entreprise à cette adresse
• Le CA annuel de l’année n-2 (ou à défaut celui indiqué sur la déclaration initiale)
• Un taux voté par la commune de domiciliation de l’auto-entreprise
Vous comprendrez donc qu’il m’est impossible de vous donner une estimation du montant (ou d’un éventuel taux) de CFE. Celle-ci oscille généralement entre 200€ et 3600€ pour un auto-entrepreneur.
Vous trouverez toutes les informations sur la CFE en auto-entreprise ici.
Excellente journée et prenez bien soin de vous et de vos proches !
#RestezChezVous
Bonjour et merci pour ces informations !
J’ai vu sur d’autres sites qu’on avait droit à une exonération de 50% sur la CFE la deuxième année. Est-ce bien le cas ?
Si je crée mon entreprise en cette fin d’année, du coup 2020 correspondrait à ma 2ème année ?
Dois-je faire ma déclaration initiale de CFE avant cette fin d’année pour bénéficier des 50% ? (comme je n’aurai pas encore reçu le numéro de siret j’imagine si je lance la création maintenant…).
Bonjour,
Avec plaisir Jean !
Pour la déclaration initiale de CFE, vous ne pourrez la faire qu’une fois le SIRET reçu, de toute façon. Pour l’exonération de 50% en 2ème année, c’est automatique. La 1ère année d’exonération est accordée pour la 1ère année au cours de laquelle vous encaissez du CA. Ainsi, si vous ne facturez rien en 2019, vous aurez une exonération totale en 2019 ET 2020. L’exonération de 50% s’appliquerait alors en 2021.
Belles fêtes,
Bien à vous.
Bonjour, Je suis retraitée à taux plein, et j’envisage de faire des photos pour une artiste. Cela pourrait me rapporter environ 1200€ par an.
Pensez-vous que pour cette petite somme il est intéressant de créer une « autoentrepreneur », avec des charges, des frais, des impôts etc. ou à la fin il ne me restera plus grand chose.
Sinon vers quelle autre solution je peux me retourner.
Merci d’avance
Bonjour,
Le mieux reste de faire une simulation pour savoir si cela en vaut la peine. Vous pouvez utiliser notre simulateur officiel ici.
Nous pouvons également vous aiguiller et faire un point gratuitement sur votre projet lors d’un entretien conseil téléphonique d’une dizaine de minute. Réservez votre créneau ici.
Excellente journée,
Bien à vous.
Bonjour
Ma question porte sur la validation des trimestres retraite : en prestation de service (BIC), le chiffre d’affaire retenu pour valider 1 trimestre est de 2412 €. Ce chiffre d’affaire est-il celui avant l’abattement de 50% ou après abattement.
Merci pour votre réponse
Bonjour,
Le montant à valider pour un trimestre de retraite est bien un montant de chiffre d’affaire AVANT ABATTEMENT. L’abattement servira à calculer le revenu annuel moyen, qui permettra d’estimer le montant de l’indemnité journalière de retraite.
Voici un exemple, qui sera plus parlant :
Imaginons que vous réalisez 20 000 € de CA au cours d’une année en prestations de services BIC. Dans ce cas :
– Vous validez bien 4 trimestres au cours de l’année (car vous faites plus de 12 030 € de CA)
– Votre revenu annuel moyen est calculé après abattement (50%), soit 10 000 €
– Pour calculer le montant de l’indemnité journalière de retraite, il faut diviser ce revenu annuel moyen par 730, soit 10000/730 = 13,70€/jour, ce qui ferait une retraite d’environ 411€/mois (13,70 x 30).
J’espère que la question de la retraite est maintenant plus claire pour vous !
Belle journée,
Bien à vous.
Thomas
Pourquoi divisé par 2 puis par 730 et multiplier par 30 pour la retraite
C’était pour vous donner une estimation de vos droits à la retraite, mais nous vous invitons à vous rapprocher de la sécurité sociale des indépendants pour plus d’informations sur ce sujet !
Bonjour
merci pour ce dossier très complet !
Juste une petite question : si chiffre d’affaire nul, zéro impôt, ok mais quid des cotisations sociales ?
Sont-elles alors nulles ou existe-t-il un seuil plancher ?
je cotise par ailleurs en tant que salariée, est-ce possible d’éviter la double cotisation ?
Merci d’avance
Bien cordialement
Bonjour,
Avec plaisir ! Pour les cotisations sociales, il en est de même puisqu’elles sont calculées selon un pourcentage du CA, chaque mois ou chaque trimestre. Si vous avez 0€ de CA au cours d’une période, vous n’aurez donc aucune cotisations sociales à payer pour cette période ! Vous pouvez toutefois, sur option, demander à payer une base forfaitaire minimale pour vous garantir un minimum de protection sociale.
Aucune possibilité en revanche d’éviter la double cotisation : vous cotisez sur vos salaires en tant que salariée, et sur votre CA en tant qu’auto-entrepreneur. Cela vous donnera notamment des droits supplémentaires pour la retraite, sous le régime des indépendants.
Au plaisir de vous revoir sur notre site !
Bien à vous,
Thomas.
Merci beaucoup !
Professeur de danse et auto entrepreneur , je donne des cours en entreprise. Sur ma facture, Puis je rajouter mes charges (22%) au montant total HT de mes prestations ? ( sur le contrat seul est mentionné le tarif HT). Cela se fait dans le milieu artistique..
Merci de votre retour
Bonjour Cécile,
Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre question : vous souhaitez faire apparaître les charges en clair sur vos factures pour vos clients ? Par exemple faire 2 lignes :
– Cours de 2h : 200€
– Cotisations sociales : 56€
Montant total HT : 256€
Si c’est le cas, je vous le déconseille car sur vos factures vous indiquez uniquement des produits ou services vendus, hors les cotisations sociales que vous aurez à payer ne sont pas un produit ou service vendu à vos clients. Nous vous recommandons donc d’inclure ces 22% dans le prix de vente de vos prestations. Pour calculer facilement le prix à facturer à partir du montant que vous souhaitez toucher pour vos prestations, vous pouvez utiliser cette formule :
[Le montant que vous souhaitez réellement toucher (dans mon exemple 200€)] / 0,78 = [Prix de vente avec cotisations sociales incluses (dans mon exemple 256€)]
Attention cependant par rapport à ce que vous nous indiquez : vous nous dites que votre contrat prévoit un montant HT. Si vous avez déjà signé ce contrat, vous ne pourrez pas facturer plus cher votre client, et donc vos cotisations sociales sont déjà incluses dans ce prix HT. Par exemple, si votre contrat prévoit un prix de 100€ HT pour vos prestations, vous devrez facturer 100€HT à votre client. Vous devrez donc déclarer 100€ de chiffre d’affaires, sur lesquels vous aurez à payer 22% de cotisations sociales, soit au final 78€ restants pour vous…
En espérant avoir pu vous éclairer et répondre à votre question,
À bientôt sur notre site !
Thomas
Bonjour,
Il n’est pas mentionné les assiettes sur lesquelles sont calculées les différentes charges. ( cotisations sociales, formation pro…).
Qu’en est-il des nouvelles concernant L’ACCRE qui ne serait depuis septembre 2019 possible sur seulement la première année. Est-ce acté? Cela concerne toute entreprises ou seulement qui vont se créer à partir de 2020 ?
L’auto-entrepreneur est-il soumis à l’impôt sur le revenu également ? Si oui, sur quelle base ?
Dans l’attente de votre retour.
Cécile
Bonjour Cécile,
Les différentes charges sont calculées sur le chiffre d’affaires, c’est bien mentionné mais peut-être pas suffisamment clair !
Pour l’évolution de l’ACRE, pour le moment le décret a été gelé. Les organismes de représentation des auto-entrepreneurs comme la FNAE sont montés au créneau pour défendre les auto-entrepreneurs. Pour l’instant, nous ne pouvons donc pas vous donner de réponse précise sur le sujet, mais il risque d’y avoir des changements à partir du 1er janvier 2020… Nous ne manquerons pas de vous tenir informée dès que nous en saurons davantage !
L’auto-entrepreneur est bien soumis à l’impôt sur le revenu. Il existe 2 possibilités : le prélèvement à la source (régime classique qui s’applique automatiquement) ou l’option pour le versement libératoire de l’impôt.
Il est imposé sur son CA global s’il opte pour le versement libératoire. Pour ceux qui sont au prélèvement à la source, ils doivent bien déclarer le CA total lors de la déclaration d’impôt mais ils ne sont imposé que sur une partie du CA : 29% pour les activités de vente, 50% pour les activités de prestations de services artisanales ou commerciales et 66% pour les activités libérales.
Belle journée et au plaisir !
Thomas
Très clair et très complet, merci !
Avec plaisir, merci à vous pour votre commentaire ! 🙂